Plus de 10 ans dans la fabrication, Di Giugno’s Palerme je ne t’ai jamais détesté est une série prolifique qui « répond à une volonté d’obtenir une image sociale et environnementale de Palerme qui depuis trop de décennies subit les effets d’une dimension mafieuse ancrée dans son tissu social et politique ». C’est un projet ouvert, un compendium, « auquel j’ajoute constamment de nouvelles images, précisément en raison de son caractère anthologique », explique Di Giugno.
Palerme je ne t’ai jamais détesté est un éventail apparemment disparate de photos qui, assemblées, créent un portrait de Palermitani qui refusent d’être définis par les associations de leur ville natale. La collection est un ensemble dans lequel chaque image fait partie intégrante de l’ensemble. Di Giugno dit que ses Palermitani sont « unis par un objectif commun », profondément enracinés dans la culture et la langue, et résolument territoriaux, comme s’il disait avec un regard fixe et une poitrine pleine : « Je suis le visage de Palerme ». « Ils véhiculent le calme et la fierté, qui sont le résultat d’une rédemption sociale et culturelle – une réponse déclenchée par les massacres mafieux qui ont imprégné tous les aspects de la société sicilienne, des années 70 à aujourd’hui. »